C’est à notre jeune amie italienne Stefana Squatrito, universitaire spécialiste de Bosco et traductrice, que l’on doit la magnifique édition bilingue de Sylvius qui vient de paraître aux éditions Aracne à Rome, dans la collection « Toiles ».
L’ouvrage est précédé d’une importante introduction et d’une note sur les options traductologiques choisies par Stefana Squatrito (les participants aux dernières « Rencontre Henri Bosco » à Nice en juin 2022 avaient eu le privilège et la primeur d’entendre la traductrice présenter ce délicat travail pour tenter de rendre dans la langue de traduction, l’italien ici, toute la subtilité de la prose poétique d’Henri Bosco). En appendices de cette édition, on trouvera aussi la reproduction de la postface de 1974 à Sylvius (« Exégèse d’une famille, les Mégremut mes bons cousins ») rédigée par Bosco pour l’édition illustrée par Liliane Lengrand-Marco, et la reproduction d’un petit poème manuscrit de Bosco, « Ici c’est Sylvius qui vous joue un air de flûte… ». Une bibliographie critique complète cet ouvrage, que l’on recommande d’autant plus chaleureusement aux amateurs de Bosco que l’édition française de Sylvius est devenue quasiment introuvable!
Un grand bravo à Stefana Squatrito que nous remercions pour la part remarquable qu’elle assure dans la diffusion, la connaissance et le rayonnement de l’oeuvre d’Henri Bosco en Italie, « l’autre pays de coeur » de l’écrivain!
Si l’on connaît (et spécialement à Lourmarin) la gloire littéraire qui entoure Henri Bosco (1888-1976) et son œuvre, couronnée de nombreux prix prestigieux et distinctions éminentes (Prix Renaudot pour Le Mas Théotime en 1945, Grand Prix du roman de l’Académie française en 1968…), on sait moins la passion et les talents de l’écrivain pour la musique et les arts et traditions populaires de Provence. Nourri par de sérieuses études au conservatoire d’Avignon, Henri Bosco cultiva toute sa vie l’amour et la pratique de la musique et du chant. Doué d’une belle voix de ténor, violoniste accompli, il aurait pu connaître une carrière musicale aussi brillante que celle des lettres qu’il préféra finalement. Il régalait volontiers le cercle familial et amical d’interprétations musicales et de petits concerts improvisés. Musique et paroles (le plus souvent de sa propre composition) étaient d’inspiration à la fois savante et populaire. Car, autre éminente qualité d’Henri Bosco (immun de toute suspicion de « régionalisme »), malgré sa prodigieuse érudition d’agrégé d’italien et de lettres classiques, jamais il ne méprisa ni ne renia l’héritage culturel provençal, arts et traditions populaires tout autant que langue provençale qu’il parlait et écrivait parfaitement, et qu’il illustra dans le droit fil des maîtres du Félibrige. Ainsi lui doit-on de nombreux textes (poésies surtout) en langue provençale, et notamment ces savoureux chants de Noël composés dès 1927 à Lourmarin, et qu’il destinait à accompagner la représentation des pastorales provençales qu’il aimait tant.
D’inspiration tout autant chrétienne que païenne, célébrant la Nativité mais aussi les grandes figurations cosmiques et les rustiques activités du petit peuple provençal, ces « Noëls et chansons de Lourmarin » furent publiés (paroles et musique) en 1929 dans un magnifique recueil édité par « Les Terrasses de Lourmarin ». On les trouvera réédités dans le récent volume n°57 des Cahiers Henri Bosco publiés par « L’Amitié Henri Bosco », association des lecteurs et amis de l’écrivain. Ce samedi 17 décembre 2022 en l’église de Lourmarin, c’est à l’unique interprétation d’une sélection de ces chants de Noël que vous êtes conviés, pour en entendre l’interprétation par le Duo Vox Nova, composé de l’organiste Claudine Pascal-Grisi et du baryton Illo Humphrey.
Celui-ci eut en effet le privilège d’être accueilli par Henri Bosco à Nice et de travailler, sous sa direction, à une nouvelle harmonisation de ces « Noëls de Lourmarin » proposés aujourd’hui dans le cadre d’un concert-événement organisé par « L’Amitié Henri Bosco » avec l’appui de la municipalité de Lourmarin et de la paroisse catholique de Cadenet-Lourmarin.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Comme chaque année, « L’Amitié Henri Bosco » sera présente au forum des associations lourmarinoises, le samedi 3 septembre de 17h. à 20h., place Henri Barthélémy.
Sympathique occasion de rencontrer plusieurs bénévoles responsables de l’association (Liliane Lengrand-Marco, Françoise Jean, Hervé Signore…), de partager avec eux la passion qu’ils portent à l’oeuvre du grand écrivain qui considéra toujours Lourmarin comme sa « petite patrie », et pourquoi pas de les rejoindre au sein de « L’Amitié Henri Bosco »!
Bulletins d’adhésion, plaquettes de présentation de l’association et exemplaires de la revue les Cahiers Henri Bosco disponibles sur place.
L’association des Amis de Font-Ségugne, membre de « L’Amitié Henri Bosco », a souhaité honorer ce grand écrivain de la Provence à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le dimanche 18 septembre 2022.
Dans la Chapelle des Pénitents à Châteauneuf-de-Gadagne, à partir de 17h. (entrée libre), Elisabeth Baillon et Christine Issartial liront des extraits des oeuvres de Bosco peignant la Nature et la Provence plurielle, mais aussi des textes d’autres écrivains « qui trempent leur plume dans les paysages » provençaux : un texte de Dominique Simonet, une lettre de Van Gogh à son frère Théo, un poème d’André Suarès, un texte de Jean Aicard et un de René Frégni, et bien sûr des textes de Giono et surtout de Bosco, notamment extraits de L’Ane Culotte et de L’Enfant et la rivière.
Notre grand écrivain sera donc dans la meilleure compagnie possible avec les Amis de Font-Ségugne, que nous remercions chaleureusement pour cette belle initiative!
Châteauneuf-de-Gadagne, Chapelle des Pénitents, dimanche 18 septembre 2022 à 17h. Entrée libre.
Après avoir mis en appétit les lecteurs du magazine Le Pays d’Apt avec le récit des aventures de la pittoresque famille des Balesta et en particulier de Maître Sabinus, le corsaire imaginé par Henri Bosco à partir d’un de ses propres ancêtres, notre fidèle amie Françoise Jean, chroniqueuse attitrée de l’oeuvre de Bosco, conclut sa série dans le numéro d’avril 2022 en présentant L’Epervier, le troisième et dernier roman de la saga des Balesta.
Si vous voulez tout savoir des secrets de cette famille extravagante… et du vieil Apt, rebaptisé « Pierrelousse » par Henri Bosco, trois belles pages pleines de détails et de révélations dans ce reportage à travers les lieux qui ont inspiré le romancier….
Autant dire qu’Henri Bosco (1888-1976) est un auteur à succès. Mais ce succès l’a enfermé dans la catégorie des écrivains pour enfants, malentendu qui ne rend pas compte de la richesse et de la variété de son œuvre, couronnée par les plus hautes distinctions littéraires.
Auteur d’une trentaine de romans – parmi lesquels L’Ane Culotte, Le Mas Théotime, Malicroix… -, et de plusieurs recueils de poésie, Bosco a écrit quelques-unes des plus belles pages de la littérature française.
Comme Cézanne, en peinture, Bosco était provençal, et, comme Camus, qui repose à ses côtés dans le cimetière de Lourmarin, profondément méditerranéen. Il était imprégné de la lumière – donc de l’ombre – de ces pays ensoleillés.
Gaston Bachelard tenait Bosco pour « le plus grand rêveur de notre temps ». Réel et imaginaire, visible et invisible, rêve et réalité, tout cela, chez lui, est inextricablement mêlé. Avec, en fond de décor, le souvenir – et la quête – du paradis terrestre, et, jamais très loin, Celui que le romancier tenait pour « le Personnage invisible, omniprésent de mes livres : Dieu », les récits de Bosco mêlent d’inimitable manière lieux, scènes et personnages d’un paisible monde rural aujourd’hui disparu et réalités insondables qui donnent du prix à l’existence : le silence, la solitude, la nuit, l’attente, le prestige des puissances de la terre, les mystères…
Dense et limpide, secrète, rayonnante, terrienne et fantastique, salubre, envoûtante, l’œuvre d’Henri Bosco ne s’apparente à aucune autre. Profonds et d’une haute élévation, tendres, savoureux, ses romans et ses souvenirs – sans oublier ses si belles poésies – sont à lire, relire ou découvrir de toute urgence.
Robert Colonna D’Istria.
Auteur d’un essai sur l’œuvre d’Henri Bosco
La lumière et le royaume.
Jusqu’à l’âge de dix huit ans, je n’ai pas quitté Avignon. J’y ai vécu à la campagne, entre Durance et Rhône.
Mes études, je les ai faites dans ma ville natale. Elles ont été bonnes. En même temps, je suivais des cours de musique au conservatoire car on me destinait à une carrière musicale. Les circonstances m’obligèrent à en choisir une autre, ce fut l’enseignement.
En 1907, je m’inscrivis à la faculté des lettres de Grenoble, et à l’institut français de Florence. J’y obtins les diplômes requis jusqu’à l’agrégation. Ensuite, j’ai suivi la carrière professorale (lettres classiques) tant dans le secondaire que dans le supérieur, de 1912 à 1945, c’est à dire pendant trente-trois ans. Très désireux de connaître d’autre pays que le mien, je suis parti pour l’Algérie à Philippeville.
Ma carrière fut interrompue par la Première Guerre mondiale, pour laquelle je fus mobilisé dans un régiment de zouaves, le 4e, et envoyé au Moyen-Orient (Dardanelles, Serbie). J’ai ensuite occupé un poste en Italie, puis suis parti enseigner au Maroc où là se situe l’essentiel de ma carrière.
En 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale, j’enseignais au Maroc au lycée Gouraud de Rabat la Rhétorique Supérieure, que l’on appelle aujourd’hui la Khâgne. Vu mon âge, je fus mobilisé sur place dans ma profession.
En 1945, j’ai pris une retraite anticipée mais j’ai continué à séjourner à Rabat pendant une dizaine d’années, car j’ai profondément aimé le Maroc. En 1955 nous avons, ma femme et moi, quitté l’Afrique du Nord pour nous établir à Nice.
C’est dès mon enfance que m’est venu le goût d’écrire, mais j’ai d’abord été attiré par la poésie.
Un prix littéraire, obtenu à treize ans, m’a engagé dans cette voie. J’ai composé de nombreux poèmes qui ont abouti à une vaste trilogie : « Les Poèmes de l’espoir« . L’influence de Dante et des grands romantiques français y était sensible. Mais, vers ma trentième année, j’ai reconnu l’insuffisance de ces monumentales compositions et je les ai abandonnées.
De dépit, et par réaction, je me suis tourné vers la prose et j’ai alors écrit trois romans. Ils sont marqués par des écrivains dits à cette époque « D’avant garde » : Max Jacob, Cocteau, Apollinaire, Giraudoux. Ces exercices acrobatiques de style m’ont rapidement déçu. Là n’était pas mon authentique nature, ni ma vocation. J’ai cherché et, finalement, j’ai trouvé ce que je devais faire pour exprimer ce que j’étais profondément, en écrivant Le Sanglier (1932)
De ce roman date une seconde et définitive manière, dont les pièces maîtresses sont : L’Ane culotte, Le Mas Théotime, Hyacinthe, Malicroix, et Le Récif.
Au total, une vingtaine de romans qui m’ont valu la notoriété, notoriété confirmée par plusieurs grands prix littéraires : Grand Prix National des Lettres Françaises, Prix Renaudot, Prix des Ambassadeurs, Grand Prix de la Littérature de l’Académie française.
Aux récits romanesques se sont ajoutés des essais comme Sites et Mirages, composé à l’initiative du peintre Adrien Marquet pour accompagner certains de ses tableaux sur Alger, puis une traduction de l’Apocalypse de Saint Jean d’après la Vulgate et le texte grec, ornée de 40 dessins en deux couleurs réalisés par Edy Legrand, et édité par la galerie Derche de Casablanca.
C’est au Maroc que j’ai rédigé la plupart de mes livres mais, paradoxalement, le Maroc n’y tiendra qu’une place très relative, hormis quelques poèmes, textes dispersés dans des revues, et un roman L’Antiquaire qui se déroule en partie dans l’Atlas. Puis, j’ai rédigé une sorte de mémorial de ces années marocaines, édité en 1948, sous le nom « Les Pages Marocaines », accompagnées de 40 gouaches originales réalisées par mon ami le peintre Louis Riou. Ce livre sera partiellement réédité par Gallimard sous le titre Des Sables à la mer.
Une grande partie de ces ouvrages ont été traduits en anglais, allemand, espagnol, italien, néerlandais, polonais, japonais, coréen.
Tout œuvre de quelque importance est toujours l’expression d’une nature, celle de son créateur. Ce sont ses propres forces qui l’animent. Pour moi, dans mon œuvre, c’est mon sang, mon pays natal, mon expérience du monde.
Mon sang qui est italo-provençal, est aussi loin que je remonte, de race méditerranéenne. De là, une prise solide du concret, de l’amour des formes, de la ligne et de la lignée. C’est mon goût passionné de la vie, tant de ses jouissances que de ses beautés et de ses grandeurs.
J’aime les objets pleins, les corps mesurables et intelligibles, mais doués de présence. Don essentiel car, qu’ils soient de ma main ou non, je leur attribue spontanément ce don.
C’est par excès de plénitude qu’ils le rendent sensible. Ils sont pour moi plus qu’ils ne sont. Et cela toujours et partout, irrésistiblement. C’est ce surplus que je sens, que je vois, que je touche, une émanation magnétique. Leurs âmes, sans doute leur dieu intérieur. En fait, dans cette vision, tout objet est un objet magique et plus il est dense, plus il est strictement façonné, plus il contient d’énergie intérieure, plus ses émanations sont communicatives, intensément magnétisées.
Il n’est rien au monde qui n’aimante et ne s’aimante. Rien n’existe qui soit séparé de tout. Entre la matière et l’âme passent des courants. De même entre l’âme et tout l’univers.
Le poète est posté au lieu privilégié où se croisent ces forces. Elles le traversent, l’émeuvent, et il les exprime. Mais pour y réussir, il faut qu’il soit un don. La vertu de pouvoir sortir du monde purement logique où banalement nous vivons, pour atteindre un état mental qui lui permette de capter ces ondes et les communiquer par des mots.
Pierre Lampédouze, Paris, Crès, 1924 Gallimard, 1937
Le Sanglier, Paris, Gallimard, 1932
Le Trestoulas suivi de L’Habitant de Sivergues, Paris, Gallimard, 1935
L’Ane Culotte, Paris, Gallimard, 1937
Hyacinthe, Paris, Gallimard, 1940
L’Apocalypse de Saint Jean, illustrations de Edy-Legrand, Casablanca, Galerie Derche, 1942
Bucoliques de Provence, Alger, Ed. de la revue Fontaine, 1944
Le Jardin d’Hyacinthe, Genève, Le Cheval Ailé, 1945 et Paris, Gallimard, 1946
Le Mas Théotime, Alger, Charlot, 1945. Paris, Gallimard, 1952
L’Enfant et la Rivière, Alger, Charlot, 1945. Paris, Gallimard, 1953
Monsieur Carre-Benoît à la campagne, Alger, Charlot, 1947 et Paris, Gallimard, 1952
Sylvius, Paris, Gallimard, 1948
Malicroix, Paris, Gallimard, 1948
Le Roseau et la Source, Paris, Gallimard, 1949
Un Rameau de la nuit, Paris, Flammarion, 1950, et Gallimard 1970 –
Des sables à la mer. Pages marocaines, Paris, Gallimard, 1950
Sites et Mirages, Paris, Gallimard, 1951. Réédité dans l’anthologie « Maroc. Les villes impériales », Omnibus, 1996
Antonin, Paris, Gallimard, 1952
L’Antiquaire, Paris, Gallimard, 1954
Le Renard dans l’île, Paris, Gallimard, 1956
Les Balesta, Paris, Gallimard, 1956
Sabinus, Paris, Gallimard, 1957
Barboche, Paris, Gallimard, 1957
Bargabot, Paris, Gallimard, 1958
Saint Jean Bosco, Paris, Gallimard, 1959
Un Oubli moins profond, Paris, Gallimard, 1961
Le Chemin de Monclar, Paris, Gallimard, 1962
L’Epervier, Paris, Gallimard, 1963
Le Jardin des Trinitaires, Paris, Gallimard, 1966
Mon Compagnon de songes, Paris, Gallimard, 1967
Le Récif, Paris, Gallimard, 1971
Tante Martine, Paris, Gallimard, 1972
Une Ombre, Paris, Gallimard, 1978
Des nuages, des voix, des songes…, illustrations de L. Marco, Aix-en-Provence, Edisud, 1980
Le fonds de documentation Henri Bosco (1888-1976) a été créé du vivant de l’écrivain, et en étroite collaboration avec lui, puisqu’il a été inauguré en sa présence le 16 novembre 1972. Dès l’origine, il a présenté aux lecteurs les œuvres de l’écrivain, avec des éditions originales, des rééditions et des traductions du monde entier, ses articles tirés de revues et la collection complète de sa revue Aguedal, revue créée et parue au Maroc de 1935 à 1944 ; mais aussi des documents critiques sur son œuvre, travaux universitaires et articles. Une politique d’achat de la part de la Bibliothèque vient renforcer ce fonds de documentation et le compléter avec de nouveaux ouvrages français ou étranger.
En plus du fonds de documentation, et étroitement lié à lui, la Bibliothèque universitaire a également reçu et a vocation à conserver les archives de l’écrivain et de sa femme Madeleine Bosco. Dès 1972, elle a accueilli certains manuscrits, des photographies et des films.
A la mort d’Henri Bosco en 1976, puis de son épouse en 1985, ont été regroupés tous les manuscrits de ses œuvres (à l’exception de quelques-uns donnés à des amis ou lecteurs ou acquis par eux), ses brouillons et notes, ses papiers personnels, sa correspondance reçue et conservée à Nice et à Lourmarin, ses carnets intimes, une importante iconographie.
Après la mort de l’écrivain, de nombreuses correspondances envoyées et d’autres documents ont été données au fonds, sous forme d’originaux ou de photocopies. Parmi les plus importantes, signalons les lettres envoyées à Gabriel Audisio, à Jean Ballard (éditeur des Cahier du Sud), à Gabriel Germain, à Claude Girault, à Jules Roy, à Ludo Van Bogaert. Ce dernier, médecin neurologue belge, ami très cher de Henri Bosco, humaniste et bibliophile, a donné en 1978 outre sa très abondante correspondance, les trois précieux manuscrits du Mas Théotime, Tante Martine et Une Ombre.
En 1991, une amie napolitaine de Henri Bosco, Silvia Fondra, a fait don de la correspondance qu’elle avait reçue de l’écrivain : 170 lettres et cartes, soit 408 pages dactylographiées, ainsi que des photographies et des textes inédits : L’Étranger (roman inachevé), La Chapelle d’Eygalières, et des poèmes. Ces textes sont publiés, ou le seront dans les Cahiers Henri Bosco.
La Bibliothèque mène actuellement l’inventaire complet de ce fonds d’archives impressionnant, afin d’offrir une description précise et des possibilités de recherche. Une première partie de cet inventaire est d’ors et déjà accessible via le Catalogue national des Archives et manuscrits de l’Enseignement supérieur, Calames, qui à terme donnera la description de l’ensemble du fonds d’archives.
Enfin, la bibliothèque personnelle de Henri Bosco a été donnée dans son intégralité. Elle comprend plus de 3 000 ouvrages, couvrant des sujets tels que la littérature italienne, la botanique, les villes du Maroc, la pédagogie, etc.. La liste complète de ces ouvrages est disponible sur le catalogue de la Bibliothèque universitaire, avec le terme de recherche « BHB ».
« L’Amitié Henri Bosco » rassemble tous ceux qui lisent et aiment l’œuvre de Henri Bosco (1888-1976). Présidée successivement par les Professeurs Jean Onimus (de 1972 à 1979), Claude Girault (de 1979 à 2006), Benoît Neiss (de 2006 à 2019) et, depuis 2019, Christian Morzewski, elle organise chaque année des rencontres, colloques, journées d’étude, conférences et autres manifestations culturelles (expositions, lectures, promenades littéraires…) en relation avec l’œuvre d’Henri Bosco.
Ayant vocation à mieux faire connaître et rayonner cette œuvre en France et à travers le monde entier, elle édite une revue de référence, les Cahiers Henri Bosco (servie gracieusement aux adhérents de l’association à jour de leur cotisation annuelle) et gère le « Fonds de documentation Henri Bosco » qui rassemble à la Bibliothèque universitaire de Nice les archives de l’écrivain.
Le bulletin d’adhésion à l’association se trouve en dernière page de ces Cahiers Henri Bosco. Il est également téhéchargeable ci-dessous :
Il doit être dûment complèté et renvoyé à l’adresse suivante :
L’AMITIÉ HENRI BOSCO
1, Bois du Vieux-Mont
62580 VIMY
FRANCE
Mme Sophie PACIFICO-LE GUYADER
Email : sophie.pacifico@free.fr
Chargée de communication presse et audiovisuel.
Mr Christian MORZEWSKI
Email : christian.morzewski@orange.fr
Vice-Président de l’Amitié Henri Bosco
Responsables du site :
Sophie Pacifico Le Guyader et Christian Morzewski.
Siège Social :
« L’Amitié Henri Bosco »
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