Henri Bosco,

écrivain pour les temps difficiles

Plusieurs des manifestations culturelles et littéraires que nous avions annoncées dans notre dernière « Lettre de L’Amitié » ont hélas subi les conséquences de la crise sanitaire que nous traversons : annulé, le festival « Printemps de la Maison » qui devait se tenir à Vedène (84) du 24 mars au 3 avril avec une exposition des tirages photographiques originaux de Jean-François Jung ; annulé, le congrès de la Fédération Nationale des Maisons d’écrivain & patrimoines littéraires prévu à Manosque les 2-3-4 avril, au cours duquel Angela Maffre, Arnaud Dhermy et Christian Morzewski étaient invités à présenter la bibliothèque d’Henri Bosco ; annulés, plusieurs salons du livre où devaient être présentées des œuvres d’Henri Bosco, notamment par notre ami Mathieu Charleux lors du prestigieux Salon du livre rare et de l’objet d’art, au Grand Palais. Partie(s) remise(s), espérons-le, en nous félicitant que le hasard  – heureux – qui nous a fait décaler nos rencontres annuelles en juillet à Lourmarin, puisse permettre – utinam ! comme disaient les Latins…–  de nous retrouver bientôt au bon soleil de « L’Amitié Bosco », une fois sortis de l’épreuve de cette épidémie et du confinement… Nous vous tiendrons bien évidemment informés, sur ce site notamment, de la tenue de cette manifestation prévue les samedi 11 et dimanche 12 juillet, à Lourmarin donc, pour coïncider avec la nouvelle exposition préparée par notre vice-présidente Liliane Lengrand-Marco et consacrée à Henri Bosco, « Le poète et les images ».

D’ici là et pour patienter, sans nous isoler les uns des autres mais en mettant à profit ce grand rallentendo de nos activités « non essentielles », replongeons-nous dans l’œuvre de Bosco, écrivain de l’attente, de la lenteur, de la patience (dans tous les sens de ce dernier mot : la qualité de celui qui sait attendre, justement, persévérer, mais aussi la capacité de supporter, y compris le malheur et la souffrance). Quel plus beau manuel du bon usage du confinement, par exemple, que le début d’Hyacinthe

Mais on pourra peut-être préférer les très belles pages consacrées elles aussi à l’attente dans Mon Compagnon de songes, comme notre ami Denis Lebioda, de l’association « Regards alpins », qui nous offre cette belle photographie d’encouragement à la lecture et de fortitude face à l’épreuve…

« Prenez soin de vous et de vos proches », selon la formule désormais consacrée, mais ici revivifiée par nos pensées les plus chaleureusement amicales !