Dans son très personnel Dictionnaire amoureux de la Méditerranée (éd. Plon, 2015, 25€), Richard Millet rend un bref mais élogieux hommage à Henri Bosco, dont il confronte avec beaucoup de justesse l’oeuvre à celle de Giono :
« La discrétion qui fut celle d’Henri Bosco le place aujourd’hui dans un demi-oubli où l’on fait de lui une espèce de Giono mineur. Il vaut beaucoup mieux, et laisse une oeuvre qui, pour élever aussi un chant à une Provence secrète et non touristique, ne redouble nullement celle du maître de Manosque, son contemporain. (…)
Il faut voir en lui autre chose qu’un auteur régionaliste, la terre et le paysage ayant toujours inspiré de la méfiance au parisianisme centralisateur ; comme Giono, mais avec d’autres moyens, et la foi en plus, il est un initiateur aux mystères de ce monde » (p.109-111).